Une seule solution: le pressing !
Surtout jamais de lavage en machine ni même à la main: le traitement est le même pour les kimonos anciens ou contemporains (haori, obi…).
L'eau et les lessives (même douces) risquent de décolorer et/ou de déformer le vêtement: rétrécissement de la soie selon le tissage du tissu, formation de bourrelets au niveau du col surtout, qui renferme plusieurs épaisseurs de tissu replié, difficulté pour le séchage (un kimono mouillé est très lourd) sans parler du repassage !
En cas de taches sur un vêtement ancien noir ou coloré, évitez absolument de frotter avec un tissu humide.
Les yukata et certains kimonos d'été en polyester supportent le lavage en machine (à condition de les plier et de les placer dans une pochette destinée à cet usage).
ENCENS ET NAPHTALINE
Vous venez de recevoir votre vêtement (kimono, haori) en direct du Japon et il se peut que vous soyez surpris(e) par une légère odeur proche de notre naphtaline ou par un parfum d'encens japonais. Tout est normal… En effet, la plupart des Japonais portent peu leurs vêtements traditionnels et les rangent soigneusement pliés dans des pochettes en papier qu'ils placent ensuite dans des commodes (tansu). Pour éviter tout désagrément, ils ont recours à tout une gamme de produits et/ou de petits sachets dessicants et parfumés. De plus, les femmes surtout placent de petits sachets d'encens dans les manches. Ce sillage parfumé laissé par une Japonaise en kimono est toujours très apprécié. Cette habitude qui remonte de l'époque de Nara est devenue un geste banal.
Nous sommes attentifs à ces détails et évitons les vêtements trop "parfumés" mais si toutefois vous avez vécu ce genre d'inconvénient, nous vous proposons quelques solutions:
1️⃣Aérer le vêtement pendant plusieurs heures avant de le porter.
2️⃣Enfermer le vêtement dans une pochette en plastique zippée hermétiquement avec une dose de bicarbonate de soude placée dans une coupelle par exemple, pendant 12 ou 24h.
3️⃣Confier le vêtement au pressing pour un nettoyage à sec.
Les vêtements anciens vendus sur Mitate proviennent le plus souvent de ventes aux enchères (réservées aux professionnels) ou ont été achetés auprès de marchands spécialisés. Il est donc difficile de savoir avec précision qui était l'ancien propriétaire.
Toutefois, en considérant les motifs du tissu, le type de tissage ou le style du kimono, il est parfois possible de. deviner l'âge de la personne à qui il était destiné, l'occasion pour laquelle le kimono a été acquis, la région d'origine du vêtement, la profession ou les goûts de la personne.
Les kimonos féminins noirs unis à armoiries (kamon) sont des vêtements officiels portés seulement à l'occasion d'événements exceptionnels: funérailles d'un proche ou lors de cérémonies en rapport avec les arts traditionnels comme la transmission du nom du maître à l'élève par exemple.
Le kimono kuro-tomesode est noir également mais seule la partie inférieure proche de l'ourlet est abondamment ornée de motifs traditionnels sur toute la largeur. Ils sont portés lors de cérémonies très officielles ou de mariage.
Les kimonos noirs à kamon masculins se portent avec un haori et un hakama et ces ensembles constituent la tenue la plus officielle de la garde-robe masculine.
On retrouve souvent 2 types de cols: les cols cousus et les cols ouverts.
Les premiers, qui sont déjà repliés vers l'intérieur et cousus, correspondent aux kimonos de tous les jours, que l'on peut revêtir facilement et rapidement.
Les cols larges laissés "ouverts" permettent de les replier en choisissant soi-même la largeur et sont réservés aux kimonos plus habillés. La présence de pressions cousues sur les bords du col assurent un pliage et une mise en place impeccables.
Sur la partie extérieure du col de certains haori, on peut observer quelques points joliment cousus qui ne sont pas une décoration mais qui indiquent la ligne de pliure du col. Il se replie à moitié vers l’extérieur et le pli se fera naturellement sur toute la longueur du col à l’avant.
Une exception toutefois pour les haori sans manches ou les cha-baori de facture assez simple qui peuvent être portés tels quels sans replier le col.
Le haori est l'équivalent d'un cardigan et de ce fait, peut se porter aussi à l'intérieur à la différence d'un coat (michiyuki…).
Après avoir porté un kimono ou un haori toute une journée, l'idéal est de l'aérer quelques heures (pas en plein soleil à cause des teintures parfois anciennes qui risqueraient de s'atténuer) et de le replier soigneusement dans une pochette en papier que l'on rangera à plat dans un tiroir de commode. Eviter de le laisser suspendu trop longtemps sur un cintre ordinaire, ce qui pourrait déformer le col et les manches; optez plutôt pour un grand cintre à kimono ou alors plus simple, une barre (bambou ou bois ordinaire lisse) que vous pourrez suspendre par le milieu.
Tous les kimonos et haori que nous vous proposons ont été faits sur mesure.
Les tailles mentionnées apparaissent à titre indicatif seulement c'est pourquoi pour une taille identique, vous pourrez relever de légères différences. En effet, il importe de considérer le type de soie, son épaisseur et sa souplesse, le traitement du tissage plus ou moins complexe qui contribuent à l'aisance du vêtement et à son confort.
Les tailles LL restent exceptionnelles en occasion.
Le yukata est un vêtement d’été en coton (en lin parfois) le plus souvent, non doublé, que l’on commence à porter dès le mois de juin et jusqu’à la fin de l’été qui correspond à la fin de la période des grands feux d’artifice du mois d’août.
Il importe de distinguer des yukata de ville, ceux que l'on porte dans les onsen (spa) et les nemaki portés pour dormir. La confection est différente sans parler de la qualité des tissus utilisés.
Les kimonos en coton ont connu autrefois leur grande époque mais de nos jours ils se portent de manière casual pour des occasions quotidiennes et décontractées.
Les motifs et les coloris des yukata modernes offrent une vaste gamme de coloris et de motifs originaux qui contrastent agréablement avec les yukata bleu-blanc plus traditionnels.
Bien choisir son yukata, c'est opter pour un tissu de qualité dont la teinture a été réalisée au Japon. Mais cela a un prix…
Le port d'un juban sous le yukata ou de tabi n'est pas indispensable surtout en plein été.
Pour fermer votre yukata, un obi étroit coloré et fantaisie sera parfait. Obijime, obiage, breloques et accessoires variés portés de manière originale apporteront une touche festive.
Il n'y a pas de questions idiotes ou saugrenues mais seulement des réponses embarrassées !
Continuez à nous poser toutes vos questions ! Merci !